Rythmique et stratégies de la résistance iranienne

Quelques clarifications
Chowra Makaremi

paru dans lundimatin#365, le 9 janvier 2023

Depuis l’assassinat de Mahsa Amini et le début du soulèvement de la 
jeunesse iranienne, les médias internationaux semblent bien incapables
 de partager une analyse précise et dynamique des évènements. Qu’il
 s’agisse de simples effets de cadrage, de biais orientalistes,
 d’ignorance ou bien d’une tentation pour le sensationnalisme, si l’on
 s’en tient aux titres de la presse internationale, tout semble se passer 
comme si en Iran, le politique ne se situait qu’à l’intérieur des
 institutions d’Etat.

 Chowra Makaremi est anthropologue. Elle travaille plus particulièrement
 sur l’anthropologie de l’Etat, et sur l’expérience, en situation d’exil,
 des formes juridiques et quotidiennes de la violence et de la
 répression. Il y a
 quelques semaines, elle dépliait dans un LundiSoir une analyse d’une
 finesse rare sur la société iranienne, sur son passé récent et sur la
 nouveauté qu’inaugure la jeunesse iranienne dans les rues du pays entier 
depuis le 16 septembre. Suivant de très près l’actualité iranienne, 
Chowra Makaremi s’est étonnée de constater la faiblesse des analyses des 
pseudo spécialistes et géopoliticiens de plateau TV, qui semblaient
 répondre bien volontiers à la fois aux duperies du régime et à leurs 
stratégies de communication. Nous lui avons adressé ces quelques
 questions, afin d’y voir un peu plus clair, un peu plus loin.



La deuxième semaine de novembre a marqué une nouvelle étape 
dans la montée en puissance du soulèvement iranien, qui traverse le pays
 depuis bientôt trois mois. Malgré l’absence de syndicats nationaux, un
 important mouvement de grève s’est amorcé en Iran : plusieurs centaines
 de commerçants ont gardé rideau fermé pendant plusieurs jours, y compris
 au Grand Bazar de Téhéran, où les propriétaires sont pourtant 
historiquement proches des Mollahs. Pourriez-vous nous expliquer en 
détail ce dont témoigne ce mouvement de grève ?
Chowra Makaremi : Les protestations sont rythmiques de plusieurs manières. D’un part, même si le mouvement se distingue des précédents par la continuité des protestations depuis plus de 90 jours, il y a des moments d’intenses activités et des moments de calme. Dans ces moments-là, ce sont les universités qui prennent le relai de la rue comme lieux de contestation en mode mineur pour maintenir la tension. On voit cette économie à travers un diagramme par exemple publié par une organisation de défense des droits située en Iran, qui recense les révoltes [1]. La culture zartoshti (zoroastrienne) pré-islamique est fondée sur l’idée d’un feu dont il faut préserver la flamme pour que jamais il ne s’éteigne (littéralement, un des rôles des prêtres était de conserver un feu dans les temples). Cette image, très parlante en Iran, est devenue une façon de concevoir l’insurrection actuelle dans la durée.

L’autre raison pour laquelle il est intéressant de suivre le rythme des révoltes, c’est que les moments d’activité plus intense investissent un calendrier précis qui a une dimension cyclique (qu’on pourrait distinguer d’un temps linéaire). Premièrement, il s’agit du cycle des deuils à travers les cérémonies de commémoration au troisième jour, au septième jour, au quarantième jour après la mort de chaque personne tuée en manifestation ou en détention. En particulier, les « quarantièmes » sont l’occasion de nouvelles manifestations comme on l’a vu le 26 octobre dernier pour Jina Mahsa Amini à Saqqez, lorsqu’une foule étendue sur 4 km s’est rendue à pied vers le cimetière malgré le blocage des routes par les forces de l’ordre. Lors de la révolution de 1979, c’est ce cycle de nouvelles manifestations tous les « quarantièmes » qui a maintenu le feu des révoltes, du « septembre noir » 1978 au 11 février 1979. Selon une expression en cours aujourd’hui aussi, « chaque jour est un quarantième jour ». L’autre investissement cyclique est celui d’une mémoire calendaire de la résistance. Les manifestations massives de mi-novembre, qui ont instauré l’état de siège et une répression militaire à Javanroud, Mahabad, Boukan au Kurdistan, étaient en commémoration des soulèvements de novembre 2019, les « révoltes d’Abân » durant lesquelles 1,500 manifestants ont été tués en deux semaines. L’appel national du 5 au 7 décembre dernier était quant à lui lié à la journée iranienne de l’étudiant. Cette journée fixée le 16 du mois d’Azâr (qui tombait cette année le 7 décembre) est fixée à la date commémorative du meurtre, le 16 âzar 1953 par la police du Shah, de trois étudiants qui s’opposaient à l’impérialisme américain et à la visite du président Nixon quelques mois après le coup d’Etat mené en 1953 par le Shah, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, contre l’indépendantiste Mossadegh. Cette mémoire de luttes menées dans la rue (le mouvement étudiant anti-impérialiste, les insurrections des classes populaires) tissent la longue histoire insurrectionnelle de la société iranienne investie par les révoltes actuelles, et qui les rythme. Autour du 16 âzar cette année, trois jours d’action nationales ont été organisées : deux jours de grève et une journée d’action dans les universités. Les 17, 18 et 19 décembre ont aussi été journées de mobilisation, avec des grèves dans le secteur pétrolier. Et encore le 31 décembre qui était une journée de grèves nationales dans et en solidarité avec les bazars (notamment le grand bazar de Téhéran), et la journée du « quarantième » de plusieurs manifestants tués lors du siège de la mi-novembre à Javanrud : l’armée des gardiens de la révolution a à nouveau envahi la ville et violemment réprimé ces manifestations. On sait déjà que la population redescendra dans la rue pour le « quarantième » de Bohran Elyasi, un jeune homme tué par balles dans les rues de Javanrud ce 31 décembre… et ainsi de suite.

La grève est compliquée à construire dans le secteur industriel : du fait de la surveillance de longue date qui réprime particulièrement durement tout mouvement syndical ou forme d’organisation des travailleurs. En octobre, des ouvriers de la pétrochimie se sont mis en grève : la journée même, plus de 250 employés ont été arrêtés et détenus sur un seul site. D’autres problèmes s’ajoutent à cela : la grande difficulté d’avoir et de nourrir des caisses de grève, la précarité des contrats de travail du fait de la néolibéralisation forcenée de l’économie depuis les années 1990, la précarité des travailleurs dont beaucoup sont journaliers, et vivent avec des arriérés de salaires de plusieurs mois et une inflation qui approche désormais 70% ! Depuis début décembre, ce sont le secteur tertiaire et le bazar (le réseau commercial traditionnel) qui ont pris le relai avec une grève rigoureusement suivie dans les grandes villes du pays – et non plus seulement au Kurdistan, qui était jusque-là à l’avant-garde aussi de ces grèves. Durant ces journées de grèves, les rues des centre-villes sont vides, les rideaux des magasins baissés : des rues fantômes habitées seulement par les slogans révolutionnaires qui remplissent désormais les murs. Ici encore, il y a cette conscience du rythme, de la temporalité et du bruit du soulèvement qui construit la présence collective des iranien·ne·s dans leur rapport à leur « révolution » comme ils la nomment, dans une tradition d’histoire politique et sociale qui s’est beaucoup écrite dans la rue depuis la révolution constitutionnelle de 1905…

Les grèves des bazars témoignent de deux évolutions surprenantes. La première est la désertion d’une base sociale conservatrice (aussi bien économiquement que socio-culturellement) qui était jusque-là l’alliée historique de la République islamique. La deuxième est l’émergence d’une solidarité entre classes (les commerçants engageant la grève que les ouvriers ne peuvent mener), et entre centre et périphéries, puisque Téhéran, Ispahan, Mashad agissent en écho avec la lutte et la répression militaire dans les villes du Kurdistan et au Balouchistan.

Nous sommes toujours dans une observation de la société iranienne à distance, mais plusieurs éléments de compréhension sont convoqués pour rendre compte de ces retournements. D’une part, il y a la question, essentielle, des générations, puisque sont désormais aux commandes les enfants des bazaris qui avaient soutenus l’institution de la République islamique dans les années 1980. D’autre part, il y a une pression venant de la rue, puisque les commerçant non-grévistes sont activement boycottés. Enfin, on peut se demander si notre compréhension du bazar n’était pas enfermée dans des cadres trop figés jusque-là : ce groupe n’est peut-être pas tant porteur de valeurs déterminées, qu’un miroir et un accélérateur politique des évolutions de la société iranienne du fait de sa position organique. Il a d’ailleurs accompagné avant 1979 d’autres soulèvements progressistes comme la révolution constitutionnelle de 1905 ou la libération nationale de 1953 – même s’il était opposé au droit de vote accordé aux femmes en 1961, et s’est attaché à Khomeiny (figure de proue de cette opposition au droits de femmes) après cette date.

Ces derniers jours, les analyses se sont focalisées sur les 
premières exécutions de manifestants perpétrées par le régime. Si elles
 attestent de la brutalité répressive du pouvoir
 d’état, elles occultent les autres niveaux de répression avec lesquels
 doivent se démener les manifestations. Le régime torture la population,
 tire à balles réelles. On estime que le nombre de morts depuis le début 
des manifestations s’élève à 448, et plus de 18 000 incarcérations dans
 des conditions absolument atroces. Quelles sont les différents niveaux
 de répression auxquels s’expose la jeunesse iranienne qui se soulève ?
 Comment expliquez-vous la persistance du mouvement de résistance dans de
 telles conditions ?

Le peuple iranien veut la chute du régime, et non pas la fin 
de la police des mœurs. L’annonce de sa dissolution 
est apparue comme une stratégie de communication, une tentative
 d’apaisement, mais a aussi mis en lumière une fois de plus l’angle mort 
de la vision occidentale lorsqu’il s’agit de porter une attention à ce
 qu’il se passe en dehors de ses frontières.
 Cette séquence a fait éclater parfaitement les apories des commentaires
d’experts, chercheurs, analystes, lorsque émerge un soulèvement dans un 
pays du Sud, qui sont souvent limités à un pseudo décryptage 
géopolitique, où les principaux acteurs sont les institutions ou les
 hommes d’Etat. Ce qu’il se passe en Iran aujourd’hui, ce n’est pas un
 jeu de mesures institutionnelles, mais une guerre de l’Etat contre sa
 société. Comment imaginez-vous que puisse se dérouler la suite des 
évènements pour les Iraniens ? Dans quelle mesure la croyance dans la
 réussite de la révolution agit-elle comme une ressource dynamique de
 mobilisation à travers le pays ?

La répression a au moins trois visages. Dans les provinces périphériques où sévit une domination ethnico-religieuse et une violence étatique sans concession depuis des décennies, la réponse a été d’emblée militaire et très meurtrière. Les gardiens de la révolution sont déployés depuis fin septembre : ils tirent à balles réelles, avec des armes de guerre parfois, des hélicoptères comme à Sanandaj au Kurdistan, ou en mitraillant la foule lors du massacre du 30 septembre à Zahedan au Balouchistan. Il faut se souvenir que le Kurdistan iranien a vécu une guerre civile des lendemains de la révolution jusqu’à la fin des années 1980s. Dès l’été 1979, le tout nouvel Etat en formation a répondu au conflit politique en mettant en œuvre une politique de « contre-insurrection » sanglante : le Kurdistan est devenu un véritable laboratoire de gouvernement militaire et sécuritaire pour l’armée des gardiens de la révolution qui venait à peine de voir le jour. Le siège de Sanandaj de 1979 fut sanglant et terrible (je travaille sur la mémoire de cette violence à partir d’archives visuelles). C’est cette mémoire et ce sont ces pratiques qu’investissent les sièges de Boucan, Javanroud, Sanandaj ces derniers mois. Au Balouchistan, de l’autre côté du pays à la frontière avec le Pakistan et l’Aghanistan, la violence d’Etat a pris la forme de politiques anti-terroristes. Au nom de la lutte contre le terrorisme, les détentions et exécutions arbitraires se perpétuent depuis 2001 dans cette région totalement sous-administrée. Au premier semestre de l’année 2022, avant même les révoltes, il y avait plus de 250 exécutions en Iran (selon l’ONG Iran Human Rights), or un-tiers d’entre elles concernaient des balouches, qui représentent pourtant moins de 2% de la population totale du pays. Tout comme pour le néolibéralisme, que des pays comme la Chine ou l’Iran pratiquent avec art tout en se présentant comme des alternatives à ce système économique, de la même façon, il a toujours été fascinant de voir l’Etat iranien utiliser les techniques contre-insurrectionnelles et anti-terroristes contre ses périphéries, tout en se présentant comme un héraut de la résistance contre la violence impérialiste occidentale, en partie fondée sur ces pratiques. Une très large proportion des manifestants tués à bout portant vient ainsi du Balouchistan et du Kurdistan. Cette disproportion n’est pas nouvelle, mais ce qui l’est, c’est que la société iranienne en prend acte et y répond avec une solidarité inédite (« Sanandaj, Zahedan, la lumière et la prunelle de l’Iran » est l’un des slogans les plus entendus dans les grandes villes).

Le deuxième visage de la répression est celui qu’on pourrait appeler de « l’Etat-voyou », qui implique des escadrons de la mort officiellement non-(re)connus par les autorités, des centres de détention secrets, des enlèvements et des disparitions forcées. Ces politiques de terreur sont présentes dans les périphéries, mais elles corrodent aussi le tissu social dans les grandes et petites villes du centre. Elles s’attaquent non seulement aux manifestant·e·s (le cas de la jeune Nika Shekari avait secoué le pays fin septembre), mais visent aussi les membres actifs de la société civile et les contestataires potentiels : étudiant·e·s, journalistes, avocat·e·s se sont font enlever chez eux par des inconnus en tenue de facteurs. Ils et elles sont retrouvé·e·s mort·e·s, ou rejoignent la liste des milliers de disparu·e·s ou prisonnier·e·s dont le statut fluctue sans cesse (un prisonnier disparaît, un disparu est retrouvé en prison etc.). Je lie ce visage, secret et milicien, de la répression à la notion de « voyou » en reprenant une proposition de l’anthropologue Veena Das dans son dernier ouvrage Slum Acts consacré aux persécutions des musulmans en Inde dans le cadre des politiques anti-terroristes dans ce pays. Das propose une critique intéressante du concept de souveraineté étatique ancré qu’on le veuille ou non, de Hobbes à Schmidt, dans une relation intime avec le théologique (et donc le monothéisme en contexte occidental). Cette généalogie a développé un dualisme qui s’est cristallisé dernièrement dans l’opposition binaire entre main droite, punitive-guerrière, et main gauche, sociale-humanitaire de l’Etat. En faisant référence à des divinité hindoue qui non seulement possèdent plus de deux mains, mais incarnent aussi des versions autres et ambiguës du pouvoir, comme le fait de gouverner à travers la crapulerie dans le cas du dieu Indra [2], elle propose une troisième « main » de l’Etat qui est l’Etat-voyou : non comme un abus ou un franchissement des cadres acceptables du pouvoir, mais comme une dimension du pouvoir qui a toujours été là – jusqu’à représenter une forme de la souveraineté divine dans le panthéon hindou. Lorsqu’on regarde la genèse de la République islamique et le rôle des milices du Hezbollah dans la prise du pouvoir par le parti de Khomeini après la révolution et la construction du nouveau dispositif d’Etat, cette notion d’Etat-voyou devient utile. Elle nous permet de comprendre ce deuxième visage de la répression qui distord profondément, et depuis longtemps, toute dynamique politique venant de la société iranienne.

Le troisième visage de la répression nous rapproche comme en cercles concentrique d’une plus grande terreur : non pas que la violence y soit plus grande que lors des tirs à balles réelles ou des disparitions, mais les possibilités de résistance sont plus petites, et dans ce sens, les effets de terreur de la violence sont plus entiers. Ce visage est celui du triptyque tribunaux révolutionnaires-prisons-exécution que je connais bien. Plus de cent manifestants ont déjà été condamnés à mort et quelques-uns ont déjà été pendus, parfois en public. L’effet d’intimidation de cette violence d’Etat sur les manifestations est sans commune mesure en effet avec les autres formes de répression et cela nous questionne. Une différence est que l’Etat dénie les morts de la répression militaire ou des disparitions : Nika Shekari est censée être tombée d’un immeuble, sa tante a été forcée de donner un entretien télévisé dans ce sens ; de même, les 91 personnes tuées devant la mosquée de Zahedan ont été présentées comme une poignée de terroristes armés qui ont obligé les forces armées à la légitime défense. Au contraire, quand l’Etat exécute, il assume entièrement la mort et la met en spectacle avec un sens particulier du suspens, de la cruauté, du détail. Nous avons une économie du secret et du spectacle qui ensemble mettent en place le gouvernement par l’angoisse. Même si les lois et procédures des tribunaux révolutionnaires sont des insultes au sens commun juridique, il n’en reste pas moins que ces mises à mort émanent d’un ordre juridique, d’une justice d’Etat, et rappellent donc à chaque iranien·ne·s quelle est la normalité rationnelle-légale qui régit en dernier lieu sa vie. Même si l’on considère cette justice irrationnelle et illégale, nous avons des politiques de la mort et des politiques de cruauté conçues dans les cadres ou sous les oripeaux d’un pouvoir rationnel-légal. Ce retournement établit un pacte proprement kafkaïen qui est très difficile à supporter, et contre lequel il est très difficile de résister concrètement aussi longtemps que le pouvoir qui l’exerce est reconnu par les autres nations comme un pouvoir souverain légitime.

Cela dit, comme vous le remarquez, la résistance persiste, sous différentes formes et à différents niveaux (moins collectifs, moins insurrectionnels et urbain). Le slogan le plus repris face à ce nouveau cercle de l’enfer répressif dit « pour chaque personne qui meurt, mille autres personnes sont derrière elle » (har yek nafar bemire, hezar nafar poshteshe). Cette affirmation qui circule beaucoup, qui ponctue les nouvelles et réaffirme où l’on se positionne, dit bien que la tentative d’individuation en jeu dans les exécutions ne fonctionne pas. La société iranienne a une mémoire collective de la violence des années 1980, même si elle est compliquée et à moitié cachée : elle maintient donc l’affirmation d’un collectif (de la lutte, de la volonté populaire de se débarrasser de ce régime) comme forme d’infra-résistance la plus efficace contre un pouvoir qui impose la terreur par individuation et isolement. Encore une fois, ne pas se laisser démoraliser, comme pratique politique de l’espoir comme forme élémentaire de résistance, est une façon de « maintenir le feu » de l’opposition, en attendant la prochaine explosion insurrectionnelle. Elle ne saurait tarder, se dit-on, car la crise économique est terrible, et de pire en pire.

[1Human Rights Activists News Agency (Hrana), Iran Protests 2022 -Detailed Report of 82 Days of Nationwide Protests in Iran Producer (ISBN : 978-1-7370668-5-9), p. 15

[2Veena Das, Slum Acts, Polity, Cambridge, 2022, p. 17

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